Super Mario Bros 3, LE jeu de la NES
Non, je ne commencerai pas cet article par « Aaaaah… ». Oui, mon cher confrère Kulilin m’a fait la remarque que la plupart des articles de Geek-Vintage commence par ce fameux râle, pouvant être pris comme une forme de jouissance par rapport au fait que l’on parle nostalgiquement de nos expériences dans le monde Geek.
Alors, comment faire pour innover ? Pour vous montrer, d’une façon différente que nous sommes tous pour la plupart des Francis Cabrel en puissance (« C’était mieux aaaavant »).
Et bien, je pourrais pleurer comme une madeleine, en évoquant, par exemple, le souvenir d’un jeu vidéo qui a marqué mon enfance, sûrement le meilleur jeu de plateforme de la Nes selon moi, Super Mario Bros 3.
Descriptif du Jeu
- Année de sortie:1988(Japon), 1991(France)
- Genre: Plateforme
- Plateformes: Nes, Super Nes (Super Mario All Stars), GameBoy Advance (Super Mario Advance 4)
- Scénario: A votre avis, Peach a ENCORE été enlevée, et les rois des 7 pays ont été transformés en animaux par les 7 différents fils de Bowser qui ont dérobé les sceptres de ces mêmes rois. Mario et, si l’on joue à 2, Luigi, doit-doivent parcourir les 8 mondes pour sauver Peach des griffes de Bowser.
Le système de carte
Super Mario Bros 3 est le premier de la série à introduire la notion de carte. On peut se déplacer pour choisir son niveau, le choix n’est plus imposé (quoique dans Super Mario Bros, il y a la possibilité de passer par les fameuses « Warpzone« , mais, le reste est très linéaire).
La simple introduction du système de carte, a permis d’intégrer une foultitude d’autres trouvailles, qui rendent ce jeu si particulier.
On peut citer les rencontres aléatoires des Frères-Marteaux sur la carte, qui donnent droit à des bonus quand on les bat. Il y a aussi les maisons champignons, qui permettent de récupérer des power-up, ou encore, tous les 80000 points, une carte de trèfle apparaît sur la carte et vous permet de gagner des bonus en faisant des paires.
On a aussi la possibilité de casser des obstacles dans certains mondes grâce au marteau, pour nous permettre de prendre des raccourcis.
Sur la carte, la progression est à peu près toujours la même, on passe 2 ou 3 niveaux du monde, puis on arrive au château de mi-parcours qui se finit par un combat contre Boom-Boom (une fois Boom-Boom battu, le château s’effondre, et une porte frappée d’un as de pique s’ouvre).
Ensuite, encore quelques niveaux, et on arrive au boss de fin, un des 7 fils de Bowser. Le dernier niveau se passe toujours sur un bateau volant, avec un scrolling forcé. La partie la plus stressante d’un monde en somme !
SMB3, des mondes les plus variés les uns que les autres
Dans les premiers Super Mario Bros, les mondes étaient tous différents, la difficulté allait crescendo, avec des plateformes de plus en plus vicieuses.
Dans SMB3, on a gardé ce concept, en augmentant les différences entre chaque monde. On n’a plus l’impression de faire tout d’une traite (notamment grâce au système de carte), mais de visiter vraiment plusieurs mondes.
On a le premier monde, le monde vert, le monde basique qui met en place les bases. Puis on s’attaque au monde du désert, sûrement un des mondes les plus difficile du jeu (avec le monde 7, le monde des tuyaux, super chiant !), avec son soleil qui vous attaque dans certains niveaux ses sables mouvants, ses boules de feu collantes.
On arrive au monde 3, le monde de l’eau, pas inoubliable, mais assez chiant à passer.
Puis vient mon monde préféré, le monde Géant ! Sûrement le monde le plus original du jeu, Mario se sent vraiment tout petit, les Koopas, les tuyaux, les plantes carnivores, les Goombas, tout est grossi au maximum ! Un monde vraiment marrant avant de s’attaquer au monstrueux monde 5, le monde Ciel, et ses chutes fatales, sa tour d’entre-niveaux permettant de passer au dessus des nuages.
Le monde 6 est le monde de glace, et vous devinez sans mal que la progression y est particulièrement difficile, puis le monde 7, et enfin le monde 8, avec ses mains démoniaques, ses tanks et ses bateaux (en scrolling forcé, youhou !) avant de se taper le boss de fin, Bowser himself !
A noter que j’ai quelques peu été déçu par Bowser. Disons que l’on se cogne des mondes de plus en plus costauds au fur et à mesure de l’aventure, des boss de fin de monde de plus en plus vicieux, et quand on s’attaque au papounet, tout ce que l’on doit faire, c’est éviter cette grosse tanche, afin que celui-ci creuse sa propre tombe.
Bon, le dernier niveau est quand même assez coriace, et un putain de dédale vous y attend !
Et le bestiaire ?
Niveau bébêtes, on a de quoi faire. On a bien entendu, les ennemis classiques, Troopas Koopas, Goombas, fleurs carnivores. Des « petits » nouveaux font leur apparition. On a, par exemple, Chain Chomp, une boule noire avec des dents rattachée à un bloc par une chaîne, qui se tendra vers vous d’une façon fulgurante.
En complément des Frères-Marteaux, on a les Frères-Boomerang, qui… lancent des boomerangs, ainsi que les Frères-Boule de feu (ouais, et ainsi de suite héhé…).
Le jeu verra apparaître les fameux Boo ! Un ennemi qui se verra récurrent dans la suite des aventures de Mario.
On a aussi les serpents de feu, les Micro-Goombas , Spike, qui vous lance des boules à piques sortant de sa bouche, ou encore Rocky Wrench, qui s’amuse à lancer des clés de 12 en sortant d’un trou !
Le bestiaire du jeu est impressionnant, et je pourrais pas vous en parler sans rajouter 100 lignes, tant il est complet !
Mamamiaaa, i’m Arturo Brachetti !
Vous l’aurez sans doute remarqué, la GROSSE particularité de ce SMB3, ce sont les costumes, que notre cher plombier, que l’on doute un peu schizo à ses heures, va enfiler.
Costumes de grenouille, de raton-laveur, de Tanuki, de Frère-Marteau, et bien entendu l’indémodable transformation en Super Mario lanceur de boules de feu, tout y est pour satisfaire les exigences fashion d’un Mario qui est devenu capitaliste au solde du consumérisme à outrance au fil du temps ! Acheter, toujours acheter de nouvelles fringues ! Tout ça pour satisfaire son égo surdimensionné, tel une Lady Gaga plombier, je….
Hrem, pardon pour cet élan Marxiste de bac à sable, que même Robert Hue trouverait ringard.
Revenons à nos moutons (non, pas de costume de moutons, je ne ferai pas de transition, c’est ainsi mais c’est ainsi). Bref, la panoplie de sieur Mario est assez impressionnante et va vous servir dans de nombreuses situations (ouais, faut pas non plus croire que Mario porte ça pour se la péter, perso, je me trimballerais en grenouille toute la journée, j’aurai un peu la te-hon (yo) et Jean-Kevin, et ses boutons sur la figure, me casserait la gueule à la récré).
Par exemple, le costume de raton-laveur est peut-être le plus utile de tous. Celui-ci permet, après un élan mesuré par une jauge à l’écran, de s’envoler le temps de quelques secondes afin de, pourquoi pas, gagner la foultitude de passages secrets se trouvant au dessus de sa tête. On peut également fouetter (greu) ses ennemis avec sa queue (j’ai peur que cette phrase soit prise dans le mauvais sens).
Le costume de grenouille servira, comme vous le devinez sûrement, dans l’eau (Master of Obvious !), où vous vous déplacerez beaucoup plus aisément. Surtout, évitez de l’utiliser sur la terre ferme, vous y serez ridicule et vous aurez mille fois plus de chances de vous faire tuer.
Le costume de Tanooki est sûrement le costume le plus rare du jeu. Très utile, il vous permettra de vous transformer en statue pour défaire n’importe quel ennemi, même les Chain Chomp !
Un costume rigolo, et assez utile mine de rien, est celui de la botte Kuribo. Mario doit la piquer à un Goomba et, quand cela est fait, il peut sauter sur les piques, les plantes carnivores, sans risquer de perdre des vies.
SMB3, un jeu qui roxx du ponayz !
Oui, selon cette expression reconnue par tous les grands littéraires français, « Super Mario Bros 3, c’est trop lol, et vla le gros jeu que je kiffe ». Donc, vous voyez, même eux le disent, c’est qu’il y a vraiment quelque chose !
Le jeu utilise à merveille les capacités de la Nes, capacités que l’on croyait déjà atteintes. On a droit à de très beaux graphismes, un jeu coloré, bien fichu et ces musiques… Les mélodies des premiers niveaux nous restent rapidement en tête, ainsi que celles des derniers niveaux des mondes, stressantes à souhait et magnifiques.
Et ce gameplay, OMFG, ce gameplay ! Ce n’est pas pour rien que je pense que SMB3 est le meilleur jeu de plateforme de la Nes. Le jeu se manie à merveille, les trouvailles au niveau du maniement, de l’utilisation de l’environnement sont tout à fait remarquables !
Et encore, il y aurait une multitude de choses à raconter sur ce jeu: Les fameuses flûtes enchantées permettant de sauter des mondes pour arriver rapidement au dernier monde, l’utilisation de la glissade sur des pentes pour renverser les ennemis, l’aile « P » qui permet de traverser un niveau en volant indéfiniment… Et le non moins fameux mode 2 joueurs, qui est un jeu dans le jeu, où l’on peut se confronter, l’un avec Luigi, l’autre avec Mario, dans un remake du jeu Mario Bros sorti sur Arcade !
Un classique, un énorme classique, qui se rejoue encore et encore, rien que pour trouver la foule de passages secrets que contient le jeu !
Même Ron Jeremy est fan ! Sacré Ron, toujours une longueur d’avance !
Pour moi, c’est le meilleur Mario Bros toutes versions et toutes plateforme confondues !
En même temps, quand ils sont partis sur leur délire 3D avec la N64, j’ai pas suivi…
Pour moi c’est surement le mario (le jeu ?) qui m’aura le plus marqué, j’y ai joué des heures et des heures. Et à chaque fois que j’arrivais près de la fin il se passait quelque chose qui faisait que je devais éteindre la console (saleté de non sauvegarde ^^) du coup je connaissais les premiers mondes par coeur. Enfin, c’est là qu’on disait « merci les flutines qui me font passer des mondes », sur la fin il faut l’avouer en sachant où elles étaient, en moins d’une heure on voyait Bowser. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec booloo sur le trip de la 3D, la particularité des mario étant le moteur physique excellent, c’est resté avec la nouvelle génération (mario sunshine sur gamecube était une tuerie), et les innovations ont toujours été de mise.
Bref méga jeu over top de sa mère qui tue. L’esprit du tout dernier sur wii est un peu similaire et il n’y a pas dire, c’est énorme.
Je précise aussi que le super mario 3 a été repris sur d’autres plateformes tellement il déchirait tout, sur snes déjà dans la compilation des super mario, et sur game boy advance. Et ils intégraient une possibilité de sauvegarde !!! La perfection était atteinte 🙂 (d’autant qu’ils avaient un peu amélioré les graphismes, ce qui en fait se résumait à rajouter des décors dans le background, oui je parle technique, j’suis un ouf)
c’est tous les 80 000 points, pas tous les 8 000 !!!!
NON MAIS !!!!
Bien joué Fureton, faute de frappe, je corrige de suite ;).
Aaaaaah !! Rien à faire c’est bien la première chose qui me vient à l’esprit quand je repenses 🙂
Et surtout la premier jeu que j’ai eu avec la NES (oui je sais j’étais à la bourre sur le coup).
J’y ai aussi passé des heures, et sans regrets !