Street Fighter 2 : Vous-êtes plutôt Ken ou Ryu ?
Chacun a son personnage préféré sur Street Fighter, non ? Quel est le vôtre ?
A titre perso, je dirai que je suis un grand fan de Ken et je ne sais absolument pas pourquoi (peut-être à cause de son uppercut enflammé et de sa tenue aux couleurs de Sangoku ?)
Bref ! Avant d’attaquer sur ce monstre de Street Fighter 2, revenons quelques instants sur sa genèse. Peu de personnes connaissent Street Fighter 1 (et oui, avant le 2 il y a 1 !).
Street Fighter 1, tu connais ?
Capcom lance en août 1987 en arcade le 1er volet de SF dans lequel on voit pour la première fois nos acolytes Ryu et Ken. Ce jeu pose quelques bases, mais ne révolutionne pas grand chose. A vrai dire, 2 écoles s’affrontent sur ce jeu : ceux qui adorent et ceux qui détestent (il n’y a pas d’intermédiaire) !
La borne d’arcade de Street Fighter 1 est, quant à elle très originale. Vous trouviez sur ce meuble les classiques joysticks, mais en lieu et place des boutons, vous ne trouviez que 2 gros boutons à pression.
Un petit coup sur cette zone correspondait à un petit coup de poing dans le jeu… Vous imaginez les gros bourrins dans les salles d’arcade en train te tenter de sortir un Hadoken !
Bref, ce type de boutons a vite été remplacé ! Ce jeu a rencontré un succès relatif, mais cela a permis de lancer le développement d’une suite qui a été longue à sortir, puisque STREET FIGHTER 2 voit le jour en mars 1991 au Japon !
Street Fighter 2 : le jeu de baston de référence (avec KOF d’ailleurs)
LA CLAQUE ! LE CHOC ! LA BAFFE ! Les superlatifs ne manquent pas le jour où j’ai découvert ce jeu dans la petite salle d’arcade de ma ville sur une borne d’arcade générique New Games !
Vidéo pour se rafraîchir la mémoire de l’intro de SF2
Ce jeu m’avait marqué pour de nombreuses raisons :
- Il était d’une grande beauté ! La 2D était au top avec le CP-System (CPS1) utilisé également pour Final Fight d’ailleurs !
- La jouabilité et le gameplay novateur était énorme avec 8 personnages avec chacun leurs propres coups / spécialités et 6 boutons (3 poings et 3 pieds). On pouvait découvrir de nombreux personnages comme Honda, Chun-Li, Blanka, Zangief, Guile, Dhalsim… avec leurs coups spéciaux (quarts-de-cercle, demi-cercle…), des prises… Quel plaisir d’enchaîner les coups à une vitesse folle !
A l’époque, découvrir et sortir des coups spéciaux n’étaient pas aussi évidents qu’aujourd’hui ! Et oui, pas d’internet, un accès très limité au Minitel, des magazines pas faciles d’accès, pas de notice pour connaître les coups dans la salle d’arcade. Il fallait les découvrir seul !
- Tous ces petits plus qui ont fait la différence : Il y a un véritable background au niveau des personnages dans ce jeu. Par exemple, Guile est le beau-frère de Ken, la rivalité existant entre Ryu et Sagat ou encore l’amitié entre Ryu Ken…
Chaque perso avait sa fin qui lui était propre, ce qui ne nous permettait d’en apprendre plus sur les personnages et leurs motivations. Je me souviendrai très longtemps lorsque les bons joueurs faisaient une partie ! On restait derrière eux simplement pour voir la fin du personnage choisi ! Une autre époque !
Si vous n’avez pas vu cette parodie du Golden Show de Confessions Intimes, rebaptisée Confessions Fighters sur le thème de Street Fighter avec en guest notamment Alexandre Astier, il est temps de se rattraper !
Avec ce succès énorme en salle d’arcade, une version console était obligatoire ! C’est le 17 décembre 1992 que ce grand moment est arrivé. Je ne parlerai que de la version PAL de Street Fighter 2 (et oui, je n’avais pas les moyens, ni l’idée d’acheter de l’import à 9 ans). Cette version très attendue sur Super Nintendo a marqué les esprits dont le mien !
Le rendu était presque équivalent à la version arcade, ce qui était impensable à l’époque ! Pour la petite histoire, j’avais eu à Noël 92 un bundle Super Nintendo (que j’ai toujours !) mais avec Aladdin et non Street Fighter 2. Pas question d’avoir un jeu en plus, surtout qu’ils étaient tous à au moins de 500 francs !
J’ai donc découvert cette version console à la maison de l’enfance où un ami (Alexandre) apportait sa Super Nintendo pour de nombreuses parties (Petite pensée pour les parents : imaginez aujourd’hui un centre aéré dans lequel on a le droit d’apporter une console de jeux vidéo, impensable !!!).
Le seul point négatif et ultra frustrant de cette version est la présence de 4 boss qui sont non-jouables (Balrog, Vega, Sagat et Bison). Merde quoi !
D’ailleurs, je me plante toujours entre les noms des personnages qui diffèrent selon les versions Jap et PAL. Vous remarquerez que les personnes qui se l’a « pete » ne vous donneront que les noms jap !
Un petit exemple de ce que l’on peut entendre lors d’une partie :
Ah oui, tu joues avec Bison, le boxeur ?
Bison, le boxeur ? Ba non, c’est Balrog, lui !
Pas pour moi ! Je parle de la version JAP !
Pour rappel en jap :
- Bison, c’est le boxeur
- Balrog, le ninja matador
- Sagat reste Sagat
- Vega, c’est notre Bison
Il y a 50% de chance que je me sois trompé encore !
Une version Megadrive est sortie plus tard (jamais joué) mais il s’agit de la version Prime de SF ! Ce jeu a été décliné sur presque toutes les consoles avec des nouvelles versions.
C’est le début de la fin à mon sens de SF 2 avec la version Turbo (à la rigueur car les boss sont jouables) puis The New Challengers, puis Tournament Battle, puis Super Street Fighter 2 X grand Master Challenge ainsi de suite … Le filon a été trop exploité. Néanmoins, cette saga légendaire a marqué de nombreux joueurs et a posé les bases d’une nouvelle jouabilité et d’un style de jeux de baston.
La série connait un renouveau depuis quelques années, mais là n’est pas le sujet de cet article.
Je ne compte plus les heures (et mes sous) que j’ai passé sur ce jeu d’arcade. C’était la belle époque des jeux de bastons.
Moi aussi j’étais fan de Ken ! Si je me souviens bien, la première fois que j’y ai joué c’était pendant mes vacances en Bretagne. Une semaine où la pluie s’est invitée durablement.
Du coup, avec les amis nous allions jouer à Street Fighter dans le café en face du camping pour passer le temps et attendre le retour du soleil (qui n’est quasiment jamais venu pour l’anecdote ^^).
Merci pour ce retour vers le passé. 🙂
Comment oublier cette rencontre,j’étais au lycée Mermoz, Montpellier, au milieu des machines hammerin’ harry et toki. Street fighter 2 était l’attraction de l’entre-deux cours sur les antiques bornes d’arcade décrépites dans des arrières salles de bar.Combien de parties frustrantes et quel bonheur d’entendre « perfect », tout une époque.
Street Fighter reste le plus grand jeu de baston de tous les temps : c’est le plus joué dans le monde et les compétitions commencent à gagner en popularité ! SF2 reste le meilleur pour moi par rapport au 4 par ailleurs. Et je suis plus Ryu, Ken c’est le copain de Barbie après tout !
Je rejoins Martin, 20 après sa sortie SF2 reste le meilleur jeu de baston, son gameplay nerveux et technique n’a pas prit une ride. Je me souviens de son prix sur console qui avoisinait les 700 francs à sa sortie, du grand n’importe quoi à l’époque, mais qui s’avère amplement justifié après toutes ses années et au vu du nombre d’heure passé dessus ! Sinon je préfère Ken pour sa prise arrière qui permettait d’envoyer son adversaire dans le coin à l’autre bout de l’écran ! En plus ça produisait un effet « tremblement de terre » des plus stylé 😉
Ce jeu reste le meilleur jeu de baston ! Même les autres Street Fighter n’étaient pas aussi bien. Aujourd’hui sort le 5 mais l’esprit n’y est plus. On peut aimer d’autres jeux de combat mais Street Fighter 2 c’était un genre à lui tout seul !
Je suis d’accord Netigame et Snorki, SF2 est excellent ! C’était mon premier jeu sur Super Nes avec Aladdin (le monde est petit).
J’adorai prendre Chun-Li pour sa rapidité. Elle est assez fragile, mais avec son super coup de pied, elle pouvait maintenir l’ennemi à distance. L’autre avantage était sa capacité à sortir facilement des coins avec son double saut.
C’est grâce à une vidéo de Mcfly & Carlito que j’ai découvert ce titre. Je crois que Squeezie était aussi présent. J’aime les jeux de combat en général, mais je préfère lorsque le graphisme est plus soigné.