Je remercie Sergent Tobogo pour cet article et vous invite à découvrir son site de t-shirt geek.

Dans quelques semaines, on fêtera les 30 ans du Shōnen le plus célèbre au monde : Dragon Ball. Aussi surprenant que cela paraissent, cela fait déjà 3 décennies que ce mi-enfant, mi-monkey nous bercent de ces aventures.

Ce manga est devenu culte et a réussis à prendre une place extrêmement importante dans la culture mondiale au même titre qu’un Star Wars ou d’un Batman.

Dragon Ball c’est 42 tomes dessinés pour 250 millions d’exemplaires vendus et c’est 3 dessins animés (Dragon Ball, Dragon Ball Z, Dragon Ball GT) qui squatte les grille de programmation de façon continue dans de nombreux pays. Mais c’est aussi une quinzaine de long métrage et plus de 80 jeux vidéos (une trentaine sont sortie en France).

Le manga créé par Akira Toriyama, célébrera donc l’anniversaire de sa première publication il y a 30 ans le 3 décembre prochain.

En France, alors que l’édition papier n’est apparue qu’en 1993 aux éditions Glénat, le grand public a pu découvrir Dragon Ball en version dessin animé chez Dorothée dés 1988.

Enfin, lorsque l’on dit grand public, il s’agissait surtout d’enfants, car nous vivions une époque ou les adultes croyaient naïvement que les dessins animés étaient faits et réservés pour les enfants.

Ce qui les a privé de bien des plaisirs et qui a permis à des marmots de 6 ans de regarder « Ken le Survivant » ou bien encore d’autres mangas absolument pas adaptés pour leur age.

C’est Ségolène Royale qui en 1991, avait alerté pour la première fois l’opinion public dans un de ces livres.

A l’occasion de cet anniversaire Toriyama a publié pour la première fois, des images de la mère de Son Goku dans un nouveau tome et nous offre la chance de replonger dans son enfance, qui est pour beaucoup de fans, la meilleur période de ce manga.

Les histoires étaient clairement plus élaborées et plus légères, les personnages avait d’avantage de personnalité.

L’évolution de Dragon Ball, même si elle a connu un franc succès, a surfé sur la popularité de Sangoku et des premiers tomes, et à succomber à une surenchère commerciale au niveau de la violence pour devenir une oeuvre 100% science fiction.

Les combats ont pris le pas sur l’histoire et l’âme originel de ce manga c’est étiolé. Le dessin également a perdu de sa force, les traits sont devenu plus anguleux, et l’ensemble beaucoup moins harmonieux.

La plus jeune génération pour qui Dragon Ball Z est quasiment un dieu ne partage pas forcement ce point de vu. Il s’agit certainement de la rengaine habituelle du vieux nostalgeek : « c’était mieux avant »

Jusqu’à présent on connaissait beaucoup de choses sur son père Baddack, dont un dessin animé a d’ailleurs raconté son histoire.

Mais jamais la mère n’avait était évoqué. Ce vide ressentie par les fans (et sûrement par Sangoku aussi ^^), vient donc d’être comblé dans un album publié en avril dernier au Japon. Il relate la vie des parents de Dragon Ball sur le planète Vegeta.

Akira Toriyama aurait déclaré à propos de cet album « L’histoire vous semblera peut-être un peu démodé, mais si vous le lisez jusqu’à la fin, vous comprendrez beaucoup de chose« .

Autant vous dire que la perspective de retrouver notre little Son Goku est un ravissement pour beaucoup. Reste à savoir à quand une version française.

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