Parker lewis ne perd jamais !
Synchronisation des montres !
Que celui qui n’a jamais dit ça me jette la pierre … hey, non mais le faites pas vraiment !
Le lycée Santo Domingo, que de souvenirs, c’est comme si j’y étais allé, sauf que quand je regardais les (més)aventures de Parker et ses comparses je n’en avais pas vraiment l’age ^^.
Pour la petite histoire, Parker Loyd Lewis est un adolescent plutôt sympathique qui aime à mener une vie tranquille dans ce qu’il considère presque comme sa maison secondaire : le lycée de Santo Domingo (qui en fait est un collège dans la série puisque l’action se situe aux USA, mais par transposition française hein…). Avec ses deux meilleurs amis Mikey Randall et Jerry Steiner, ils font en sorte de rendre plus cool leur vie au lycée (oui du coup je reste sur ça, pour ceux qui ne connaissent pas c’est plus facile à situer) et de l’être eux-mêmes.
C’est sans compter sur des trouble-fête que sont la sœur de Parker, Shelly Lewis, petite peste manipulatrice dont le plaisir apparent consiste à tout faire pour pourrir la vie de son frère… comme toutes les petites sœurs quoi héhéhé (qui osera me dire le contraire ? hein ? hein ?); et la principale du lycée (oui han) Grace Musso dont la particularité est de casser la vitre de sa porte de bureau à chaque épisode.
Je me souviens d’un épisode ou prise d’un élan de mollesse amoureuse elle ne parvient pas à casser cette vitre du premier coup lors de la fermeture de la porte, à la stupéfaction de tout le monde, notamment de la sienne, mais elle se reprendra à la fin de cet épisode et enverra magistralement la porte contre le mur faisant par la même occasion exploser cette pauvre paroi de verre en morceaux.
Enfin, il y a son bras droit, ou son toutou, c’est selon. Frank Lemmer, tout droit échappé d’un vieux film d’épouvante dans le rôle d’un vampire quelconque et qui se retrouve affublé du rôle de la fouine qui semble se téléporter où et quand il faut, ou presque, pour faire foirer les plans du Parker’s band (copyright hein héhé).
Et puis il y a Larry Kubiac, ce colosse qui selon la légende aurait tué une nourrice étant bébé parce qu’elle aurait trop chauffé son biberon. Au début il représente une sorte de brute peu loquace qui ne supporte pas qu’on touche à sa nourriture (surtout lorsque toucher se résume à écraser son sac de déjeuner). Au fur et à mesure que l’histoire avance on se rend compte que sous la brute peu loquace se trouve en fait un nounours peu loquace (héhé) dont la phrase récurrente est « manger, maintenant » et à qui il ne faut tout de même pas chercher des noises.
D’autres personnages forment le décors de cette série. Comme par exemple les parents Lewis qui de temps en temps nous gratifient de leurs merveilleux conseils d’éducation. Marty et Judy de leur prénom élèvent leurs enfants d’une manière plutôt lointaine tout en tenant à leur façon un magasin de location et vente de cassettes vidéo (on est vintage jusqu’au bout ici).
Pas mal de guest apparaissent de temps en temps. On peut apprécier dans le premier épisode la magnificence de Mila Jovovich ou encore l’exhubérence d’Ozzy Osbourne un peu plus tard, et même ! pleins d’autres ^^.
Ce qui a fait indubitablement la force et le succès c’est la façon dont elle est montée. Un brin cartoonesque, très rythmée. Les scènes s’enchainent d’une façon particulièrement originale, non sans trouver d’ailleurs ici l’inspiration d’autres séries comme disons Ally mac Beal. La narration toujours appropriée et le jeu des acteurs plutôt juste, c’est à dire un peu sur-joué vu l’ambiance de la série font qu’elle a tout de suite accroché un public nombreux, dont je faisais parti (et fait encore parti, je viens de regarder une dizaine d’épisode le temps d’écrire l’article, enfin, et c’est pas fini), et lui a assuré un succès durable.
Mémorables aussi, les génériques de début et de fin où on voyait à chaque fois une mise en scène particulièrement sympathique de Parker mis en difficulté, souvent par sa sœur, et qui finalement s’en sortait royalement. Excellente illustration du titre : Parker Lewis ne perd jamais.
Cependant, et oui, seule trois saisons ont été tournées, la troisième marquant le début de la fin. En effet, c’est après deux ans d’une formule qui ruuule que la série a commencé à « murir ». Or ! Les gens ne voulaient pas ça, non ils ne le voulaient pas ! Du coup, certains personnages ont disparu, d’autres sont apparus, et d’autres ont évolué. Le nouveau crédo : l’amoUr (oui avec un gros z »u »). Finies les répliques qui tuent, les scènes décalées. Fini l’imperméable magique de Jerry et les chemise de « ouf » de Parker. Le titre même a été modifié, et là où il ne perdait jamais, désormais Parker n’était plus que lui-même et pis c’est tout.
Parker aurait-il perdu finalement ?
Peut-être, mais au final il nous restera de bons souvenirs.
Du coup pour le plaisir je vous balance deux petites vidéos, la première étant le générique d’introduction de la série, la seconde étant une bande annonce que j’ai dégoté faite par un fan qui je trouve retransmet bien l’esprit de la série.
Il est possible de trouver des épisodes sur le net mais ça ne me regarde pas, je compte sur vos talents de détective pour les trouver.
Hé hé, « synchronisation des montres », je l’ai dit dans la cours de l’école étant petit… Que de souvenirs !
Grace Musso et Kubiac étaient incontestablement mes personnages favoris dans cette série haute en couleurs. Ton article me donne une sérieuse envie de me les rematter ^^
Super fan en son temps j’étais < Yoda style.
Et non mon grand je te rassures tu n’est pas le seul ! Moi aussi j’étais un aficionado de Sliders ! Il est vrai que quand on revoit les épisodes maintenant (rediffusés sur le câble ou le sat) on voit que ça à un petit peu mal vieillit, mais le plaisir est toujours la. Queen Malory, Prof. Maxilmlien Arthuro, Wade Welles et Rembrant Brown ( et je sors les nom de mémoire). J’aimais beaucoup code quantum, highlander, Macgyver, le caméléon, sliders, buffy. Mais ma série phare c’était bien sur X-Files (dans son intégralité).