La saga Gameboy
Aaaah, la Gameboy, que de souvenirs. Tenir entre ses mains un objets si petit et si phénoménal. Je vais tenter par cet article de vous faire partager ma passion pour cette si grande « petite machine« .
Un peu d’histoire tout d’abord
La Gameboy fut créée en 1989 (nous ne l’avons vue qu’en 1990 en Europe pauvres de nous) par Monsieur Gunpei Yokoi (et son équipe, ne l’oublions pas) pour la très célèbre société Nintendo.
Gunpei Yokoi était déjà à l’origine, à l’époque (1980) de la création des fameux jeux électroniques « Game & Watch« .
Mais si, ces tout petits appareils sur lesquels on pouvait apprécier le fait de jouer à un jeu relativement simpliste mais souvent très prenant, et surtout, grande classe, portable.
Mais ceci est une autre histoire, revenons à nos moutons, la Gameboy donc, voyant le jour avait pour objectif déjà de s’assurer une bonne place sur le marché des consoles portables, la Gamegear étant sortie peu après, mais aussi et surtout de permettre aux acquéreurs de profiter de jeux de bonne facture dans une machine portable, fiable et surtout peu chère.
Ah ils sont forts chez Nintendo, ils avaient tout compris.
Parlons donc un peu technique
Et donc, pour assurer un coût peu élevé pour sa machine, ils l’ont dotée d’un écran d’un taille convenable mais surtout noir et blanc. Et c’est là tout la différence par rapport à par exemple la Gamegear et son grand écran couleur.
Et oui, tout d’abord, le coût de production était bien plus faible, et donc les prix à la vente.
Ensuite, la consommation en énergie était plutôt basse pour ce genre d’engin (et pourtant après des heures de jeux acharnées on n’oubliait facilement de changer les piles et quelle rageur de perdre des heures d’effort quand la sauvegarde n’était pas automatique ^^) si bien que les joueurs ne s’y sont pas trompés et malgré quelques détracteurs qui pestaient sur la lisibilité de l’écran tout le monde était d’accord pour dire que la Gameboy quand même, c’était la classe.
A se demander même si le racket scolaire n’est pas venu à cause de ce genre de petits bijoux ; ) mais ne spéculons pas sur ce genre de sujets.
Parlons des jeux
Pour ce qui est des jeux, la Gameboy a eu au cours de sa looooongue existence un catalogue plus que fournit.
Le premier must, celui qui a fait exploser les ventes de la machine est bien évidemment et sans possibilité de contradiction : Tetris !
Le grand, l’unique, le merveilleux ! Et oui, Tetris, dont le principe révolutionnaire consistait à empiler des briques pour ensuite les démolir.
Quoi de plus simple et pourtant quoi de plus compliqué ? Tetris fait partie de ces jeux dont on ne peut deviner l’intérêt et la profondeur sans les avoir essayé.
Il fait aussi partie de ceux qui ont été déclinés encore et encore de multiples façon et sur grand nombre de machines, d’ailleurs encore à l’heure actuelle (en couleur et tout).
Le différence de ce titre étant que son créateur (Alexei Pajitnov, un russe) possède les droits d’auteurs du jeu et impose donc quelques principes lors des rééditions, notamment la présence exclusive des pièces qu’il a créé ainsi que celle de la musique mythique du soft qui fait tout son charme.
Pour l’anecdote, pour les 25 ans de ce jeu, le moteur de recherche Google lui avait rendu hommage en inspirant son logo de Tetris.
Autre particularité dès la première version, la présence d’un mode multijoueur permettant grâce au lien de la Gameboy de jouer contre quelqu’un avec la possibilité de l’handicaper en faisant tomber une multitude de briques sur sa partie si on jouait bien, bonheur ultime.
De nombreux autres jeux d’excellente facture ont vu le jour sur Gameboy ou se sont vus adaptés d’une version d’une autre console. La nes tout d’abord, la portable possédant à peu près les mêmes caractéristiques de puissance, avec notamment Mario.
On a vu aussi Kirby le petit héros tout rose, Yoshi, célèbre compagnon de certains jeux de Mario, Wario, son ennemi juré… et tant d’autres.
Et bien sur, on ne peut pas parler de Gameboy sans évoquer les Pokemon ! Je suis moi-même fervent défenseur de ce jeu, ou au moins de son principe et des premiers jeux (je pars du principe que tout le marketing qui l’entoure ainsi que le dessin animé n’en font pas partie parce que faut pas exagérer non plus, non mais c’est vrai quoi, l’argent ok mais là c’est n’importe quoi… bref) notamment du rouge que j’ai eu avec ma Gameboy color.
J’étais jeune à l’époque mais tout de même assez vieux pour d’une part connaitre les railleries de certains camarades (et oui, pokemon c’est pour les gamins hahaha…) mais aussi et surtout pour pouvoir apprécier le jeu, je pense, à sa juste valeur.
Et quelle claque ! J’avais un peu gouté aux rpg avec la super nintendo mais pas plus que ça et là il s’agissait de mon premier coup de foudre pour le genre.
La particularité de ce jeu, pour ceux qui l’ignoreraient (si si, j’en vois dans le fond) est de contrôler un héros qui ne sert à rien, mais vraiment, ou enfin, si un peu, pour discuter avec les gens et faire copain copain avec les gentils et être embêté par les méchants (oui c’est un peu pour les enfants quand même et c’est donc assez simpliste pour l’univers).
Son point fort à ce héros, enfin surtout à celui qui manie le jeu, est de pouvoir capturer des petites créatures toutes mignonnes, ou non, et de les entrainer pour qu’elles deviennent de vraies machines de guerres, les armes en moins.
Et c’est de là que ce jeu prend toute son ampleur, dans le premier jeu déjà on pouvait capturer 151 pokemon (oui le dernier étant caché mais je l’ai eu héhé et personnellement je n’en étais pas fan, comme quoi hein) ce qui représente autant de possibilités de jeu, à peu de choses près parce que certaines créatures pouvaient évoluer et devenir encore plus fortes !
Enfin voilà quoi, d’ailleurs l’intérêt du jeu étant principalement sa variété de créatures, les opus suivants ont misé sur ça et sont devenus au fil du temps (selon moi, mais je pense que mon avis est fondé, et c’est moi qui rédige cet article) insipides et répétitifs, dommage.
Je me suis un peu perdu sur ces deux jeux que sont Tetris et Pokemon, mais c’est justifié par le fait qu’ils font partis des must de la console. Le premier a largement contribué à faire en sorte que Nintendo devienne leadeur du marché de la console portable en faisant tout simplement exploser les ventes à sa sortie, il était même vendu en pack avec un peu après.
Le second a quant à lui fait en sorte de faire revivre la console qui jusque là n’avait que l’intérêt de renouveler son apparence.
Parlons en justement de son apparence à cette Gameboy !
Car elle en a eu mine de rien, la première est donc la blanche, bien mastoc qu’on avait du mal à glisser dans les poches sauf pour ceux qui avaient des jeans larges.
Comme la majorité des homologues, ce petit monstre est sortit en différentes couleurs, mais pour cette version elles ne sont apparues que peu avant la fin de la production.
Ensuite, Nintendo, qui comme toujours avait bien compris ce que les consommateurs recherchaient, et surtout ce qu’ils reprochaient sans trop l’avouer à sa première mouture, a sorti la Gameboy Pocket.
Version miniaturisée de sa grande sœur, la Gameboy pocket possède les mêmes caractéristiques techniques mais en 30% plus petite. Et mine de rien, 30% ça change tout, là, même les jeunes enfants pouvaient la glisser dans leur poche (et ainsi me narguer parce que moi j’avais la grosse, la vraie, mais je m’en fichais na !).
Autre petite différence appréciable, la taille de l’écran avait elle été revue à la hausse, légèrement mais suffisamment pour que ce soit remarqué et approuvé.
De même niveau consommation, on utilisait plus que deux piles au lieu de quatre pour autant d’autonomie, et oui, Nintendo a pris ses points forts et les a renforcés.
Il restait cependant un défaut important à ces consoles, défauts qui ont d’ailleurs été … disons un peu palliés grâce à de nombreux accessoires, mais nous en parlerons tout à l’heure (quoi j’ai pas fini, quand on aime on ne compte pas).
Nintendo a donc voulu corriger le soucis de la visibilité de l’écran dans certaines situation a donc sortit la Gameboy Light (wouhou !) qui était ni plus ni moins qu’une pocket dotée d’un système de rétro éclairage sur l’écran, et c’est le détail qui change tout.
Cette console est toutefois peu connue car peu de temps après….
La Gameboy color arrivait ! Et là on applaudissait avec tous les membres possibles.
La vraie révolution de la Gameboy c’est l’arrivée de la couleur. En plus la version originale de cette version était transparente et laissait voir l’intérieur de la bête.
Enfin on allait pouvoir apprécier des jeux de qualité comparable à des jeux de salon sur une portable (enfin, à peu près, là on était déjà en novembre 1998 et la Playstation faisait déjà des siennes…).
En plus de doter les jeux existants de quatre couleurs (et ouais mais quand même quoi), elle arrivait avec un nouveau catalogue de jeux créés spécialement pour elle et donc magnifiques. En plus, le processeur de la machine s’était vu accéléré et permettait donc de nouvelles possibilités de jeux.
En 2001, nouvelle révolution, la machine devient un monstre de course en se voyant ajouter le suffixe « advance » (oui ça fait Gameboy advance) et on titille vraiment les capacités des consoles de salon (équivalent technique d’une super nintendo a peu près) en restant bien sur dans l’esprit Nintendo : pratique, pas cher, adapté à tout le monde.
Cette console permet donc de nouvelles possibilités et donc un nouveau catalogue mais s’offre le privilège de rester compatible avec les anciens jeux… oui hein, moi j’ai rien dit.
La déferlante continue avec ensuite l’arrivée de la Gameboy advance SP, version pliable de la précédente et pour les transports, ça fait toujours plaisir. Elle possédait aussi un rétro éclairage et une batterie rechargeable.
L’histoire de la Gameboy s’achève (pour le moment) avec la Gameboy micro qui est une version minuscule de sa grande sœur.
La particularité de cette version est qu’elle n’est malheureusement pas compatible avec les jeux de l’ancienne génération Gameboy et Gameboy color. Elle possède aussi une façade interchangeable et personnalisable.
Certains ont tendance à assimiler la Nintendo DS à la famille Gameboy mais c’est un tord et le tord tue, donc je n’en parlerai pas ici, pourtant c’est une console tout à fait appréciable, j’en parlerai peut-être un jour, mais promis, dans un article moins long.
Quelques accessoires Gameboy
C’était la mode a la fin de la période des consoles de salon 16bits (super nintendo et megadrive), la mise en place d’accessoires pour ajouter de nouvelles fonctionnalités aux machines.
La Gameboy n’a pas dérogé à cette règle et a même été initiatrice de ce genre de frivolités.
Le câble link tout d’abord, grâce à lui on pouvait jouer à deux joueurs (plus à la fin avec des doubleurs) notamment à Tetris et quoi de plus agréable que balancer des briques sur quelqu’un d’autre même dans un jeu ? …
La loupe light max était une loupe qu’on installait devant l’écran dotée de deux petites ampoules elle permettait de pouvoir jouer dans la pénombre, dans le noir c’était un peu plus sport pour les yeux.
Accessoire presque indispensable avec les première versions de la console.
La caméra était l’avant webcam, on la branchait dans la Gameboy et on pouvait se prendre en photo qu’on enregistrait dans la cartouche à laquelle elle était rattachée.
Le Gameboy printer était une mini imprimante permettant d’imprimer les photos prises par la caméra, ce qui était pratique vu sa capacité de stockage (30 photos).
La radio Gameboy était comme son nom l’indique une accessoire permettant d’écouter la radio grâce à sa console.
D’autres accessoires aussi fous qu’ inventifs ont été créés, beaucoup sont restés au japon cependant.
Des chiffres ?
Juste histoire de, quelque chose comme 120 millions de Gameboy ont été vendus dans le monde depuis sa création, et rien que ce chiffre suffit à tout résumer.
Note
On dit un Gameboy en fait, mais comme beaucoup j’ai tendance à faire l’erreur, désolé pour les puristes, je sais ce que ça fait.
Peut-être un jour un article sur la saga Pokemon ou Game & watch voire Nintendo, mais là, ce serait en plusieurs parties ^^
Surtout ne jamais prêter sa gameboy, la mienne n’a pas survécu à un certain Brandon ! Il m’a bousillé le bouton A.
Bon je l’ai toujours ! D’ailleurs, j’ai bien envie de voir si j’arrive à la réparer. La dernière fois que j’ai essayé, je devais avoir 12 ans, j’ai peut être progressé depuis lol.
Ah, la gameboy, une grande histoire d’amour !!
Je ne compte même plus la déferlante de jeux compatibles gameboy que j’ai eu entre les mains. Je crois que j’ai eu quasiment toutes les versions de cette console. à part les deux dernières SP et Micro.
Un article sur les meilleurs hits de la gameboy ne serait pas de refus. (mystic quest, zelda link awakening, tetris, pokemon rouge/bleu, warioland, metroid, puis tous les autres en couleurs et même les très « récents » golden sun et consorts)
Ah, la Game Boy. Ma grand mère devait m’en acheter une et finalement la vendeuse l’a convaincue que les Lego étaient bien mieux ;_;
Je me suis rattrapé ensuite avec la Color mais bon… 🙁
Alex Pajitnov est russe et non pas Suédois 😉