Worms…
Les Worms, tout le monde connait les Worms ! D’ailleurs on se souvient de quelques parties en réseau Kulilin et moi…
Voilà un jeu qui a fait couler de l’encre du pixel. Pour tous les jeunes gamers qui n’ont jamais joué au Worms, nous espérons que cet article vous donnera l’envie de tester ce vieux magnifique jeu d’artillerie (en version 2D bien sur!)
Un peu d’histoire
Le mot » Worms » désigne une série de jeux vidéo basée sur le fait de contrôler une équipe de vers de terre équipés d’armes tantôt réalistes, tantôt délirantes et de les faire s’entretuer. Plutôt cool hein ?
Le premier jeu de la série, sobrement appelé « Worms » est sorti en 1996 et il sera suivi de 15 suites intégrants toujours plus de possibilités d’annihilation ver-de-terrique (copyright hein) à raison d’environ un par an.
L’équipe de développement Team 17 a exploité le filon ça c’est sur !
Voici d’ailleurs une liste dont l’exhaustivité ne tient qu’à la confiance portée à wikipédia :
- 1995 : Worms
- 1996 : Worms Reinforcements
- 1996 : Worms United
- 1997 : Worms: The Director’s Cut
- 1998 : Worms 2
- 1999 : Worms Pinball
- 1999 : Worms Armageddon
- 2000 : Worms World Party
- 2002 : Worms Blast
- 2003 : Worms 3D
- 2004 : Worms Forts : État de siège
- 2005 : Worms 4: Mayhem
- 2006 : Worms: Open Warfare
- 2007 : Worms: Open Warfare 2
- 2007 : Worms
- 2008 : Worms: A Space Oddity
Le principe
Vous remarquerez l’arrivée de la mention « 3D » en 2003. Les premiers jeux étant en 2D. Pour les profanes, la 2D indique qu’il n’y avait pas de notions de relief dans le jeu.
Les parties se déroulaient sur un plan de jeu plat dans des décors disons… psychédélico-réalistes, comprendre que des éléments réalistes sont placés de manière plus qu’improbable dans l’espace.
Il sera d’ailleurs bien plus souvent question des jeux ancienne version dans l’article (jusqu’à 2000) car à notre humble avis, l’arrivée de la 3D dans ce jeu a tout gâché niveau game-play! old school power !
Les vers de chaque équipe (de 2 à une moulitude) sont placés aléatoirement, ou non selon les options de jeu, sur le terrain puis chaque joueur agit en un temps donné (réglable dans les options) pour faire le plus de dégâts possibles dans la chair à canon que représente ses adversaires.
Le grand intérêt de ce jeu, outre le fun procuré par le fait de détruire de manière spectaculaire des vers de terre tout en utilisant ou détruisant les décors, est dû au fait qu’on puisse personnaliser à outrance les parties.
Les possibilités de personnalisation étant bien entendu de plus en plus nombreuses au fil des moutures.
Les personnalisations
1 – Les équipes
La possibilité de créer ses équipes permet de nommer à volonté les bons petits vers qui se battront jusqu’à la mort pour vous. Ça semble dérisoire mais, je donnerai un exemple rapide pour expliciter : Créez une équipe avec le nom de collègues de travail insupportables ou de supérieurs hiérarchiques intraitables ou peu importe, puis jouez contre elle.
N’est-il pas jubilatoire d’envoyer un raid aérien au napalm sur l’un d’entre eux ? Je pense avoir argumenté suffisamment.
En plus du nom, il est possible de choisir sur certains jeux la nationalité de l’équipe, et donc la langue dans laquelle ils s’expriment, chaque langue ayant son lot de petites phrases sympathiques pour invectiver l’ennemi ou se plaindre lors de sa propre mort.
D’ailleurs au sujet de la mort, différentes tombes sont disponibles pour le choix d’une équipe, ces tombes prenant la place des valeureux guerriers tombés au combat pour qu’on se souvienne d’eux, jusqu’à la fin de la partie en tout cas, ou leur disparition de l’écran.
2 – Les terrains
Nous entrons dans le gros du jeu. La création de champ de bataille reste un incontournable et permet de prolonger à peu près à l’infini la durée de vie du jeu. Il faut savoir que sur chaque terrain sous le sol se trouve de l’eau, et que tomber dans l’eau signifie la mort.
Pour créer ses terrains, différents outils sont mis à disposition pour former la base solide du décor tout d’abord, puis les éléments décoratifs et enfin l’environnement global.
Les possibilités sont assez énormes et le choix du terrain peut rapidement jouer en la faveur ou défaveur d’une équipe selon l’utilisation qu’on fait des armes.
Outre la conception manuelle, les terrains fournis « de base » sont tout simplement magiques et le décor est quasiment toujours réalisé de façon « humoristique ».
Certaines configurations de terrain permettent un affrontement type « château fort », ce qui signifie que le terrain sera coupé en deux et que les équipes seront réparties chacune sur l’une ou l’autre partie de la map, et place à la stratégie pour couler l’autre équipe le premier.
3 – Les options
Les options de jeu permettent de régler des éléments de jeu tels que la durée globale de la partie, le temps de jeu de chaque ver, les éléments d’aide qui tombent et leur fréquence… Ses éléments contribuent encore une fois à pérenniser l’utilisation du jeu, mais rajoute un vrai +.
Il est possible de réaliser des parties avec des options spéciales déjà prédéfinies comme « full wormage » par exemple, le mode où tous les coups sont permis, donc toutes les armes sont disponibles…
Les armes
Les armes dans les jeux worms sont un peu le nerf de la guerre. Leur nombre et leur diversité sont plutôt conséquentes, mais il faut savoir les utiliser avec parcimonie, à moins d’avoir tout mis à l’infini pour des missions suicide express par exemple.
Certaines armes ne sont disponibles qu’à certains moments, d’autres dans une quantité très limitée, certaines ont les deux. Bref, il y a de quoi s’amuser tant qu’on est un minimum attentif. Il faut d’ailleurs savoir tenir compte de l’utilisation de chacune d’entre elles.
En effet certaines armes peuvent s’utiliser plusieurs fois pendant un tour (le fusil, l’arc…), d’autres s’activent puis se désactivent ou cessent de fonctionner au bout d’un certain temps ou une fois les munitions ou le délai de disponibilité épuisés…
Voici une petite description de certaines armes histoire de vous donner l’eau à la bouche :
- La banane : c’est une espèce de grenade à fragmentation se dissociant en plusieurs bananes, (elles explosent dès quelles touchent un élément du jeu). Une variante, la super banane permet de contrôler le moment de la dissociation et le moment de l’explosion.
- Le lance flamme : Pas besoin de préciser, sauf que attention, ça brûle !
- La grenade alléluia : Grenade très puissante qui juste avant d’exploser entonne les paroles « aaaaaaaaaaalléluia! »
- L’âne : Une des armes les plus redoutables, cette arme est une enclume en forme d’âne qui tombe du ciel et qui détruit tout sur son passage (ou presque). Autant vous dire que si vos worms se trouvent sur la trajectoire de l’âne, vous pouvez leur dire au revoir…
- La grand mère : la grand mère est une bombe sur pattes à retardement, elle se déplace et explose au bout d’un certain temps. Attention, si la grand mère rencontre un obstacle, elle fait demi tour…
Il existe également des actions qui permettent de faire des dégâts aléatoirement, comme une pluie de météorite ou un tremblement de terre.
Il y a une multitude d’armes toutes plus fun les unes des autres, on citera également : les moutons volants, les tirs de missiles et de plasma à distance, la hache, etc…
Les outils
Il y a aussi un grand nombre d’outils disponibles pour pouvoir déplacer les petits vers sur la map :
- La corde : plus comme un grapin, la corde permet aux worms de s’accrocher à n’importe quel élément du décors et de se déplacer.
- Le chalumeau : Il permet de creuser des tunnels dans le décors cependant son champs d’action est assez réduit.
- Le marteau piqueur : il permet de creuser le décors également mais uniquement à la verticale.
- Le Jet-pack : réacteur dorsal qui permet faire voler ses worms, réservoir de 30 secondes de mouvement.
Les petits
Le concept étant au départ assez novateur, et depuis, toujours aussi intéressant, de nombreux jeux s’en sont inspirés, plus ou moins directement.
Tout d’abord, il est facile de dénicher une flopée de jeux en flash qui copient presque directement le jeu originel, avec plus ou moins de brio, une simple recherche sur un moteur de recherche quelconque donne rapidement des résultats intéressants.
Des jeux libres ont aussi été créés, on peut notamment citer Wormux qui est même disponible dans les packages officiels de la distribution debian de Linux (j’ai vérifié personnellement) et probablement également pour d’autres distributions.
Il est bien sûr aussi disponible sur Windows. Il intègre des fonctionnalités de jeux en réseau et se démarque par le fait qu’au lieu de jouer avec des vers, on contrôle des logos de logiciels libres.
Sur console j’ai pu essayer l’excellent hogs of war, les cochons de guerre. Ce jeu en 3D très fun était disponible sur la première playstation. Le principe était le même si ce n’est qu’on contrôlait comme son nom l’indique, des cochons.
Des possibilités de personnalisation, de création étaient aussi au rendez-vous et malgré le fait que je n’ai pas du tout été attiré par les versions 3D (ceci étant valable pour les deux rédacteurs) celui là par contre m’avait vraiment accroché à l’époque (là je parle surtout pour moi, kulilin).
Vous devez tester ce jeu (version avant 2000) si ce n’est pas déjà fait !
Nous vous préconiserons plus particulièrement Worms World Party, qui est vraiment génial. Toutes les armes et options dont nous avons parlé dans cet article y sont présentes et vous pouvez même jouer en réseau !
Une petite vidéo :
Vous pouvez vous procurer la démo de Worms Armageddon sur Télécharger.com
Et pour les + fans, le jeu Worms est même dispo sur Iphone
Merci au site Worms School pour les illustrations animées de cet article.
Ah là là worms que de bons souvenirs…
J’ai aussi beaucoup aimé m’essayer à Liéro (une version temps réel de worms).
Je crois que mon arme préféré dans ce jeu ça reste la bombe banane ^^
Et vous vous avez une arme fétiche ?
Alors, moi perso, je kiffe la grenade alléluia ! et le mouton super-man !
Je me souviens bien du tout premier worms, que j’avais sur disquette. On pouvait déjà y jouer à deux. Les vers étaient un amas de pixels.
Je n’ai pas joué aux autres, à part Worms HD, pris sur ipad par nostalgie.