Streets Of Rage, LE beat them all de Sega [Invité/Guest : Stinky de L’univers d’un Geek]
Je remercie Stinky du blog L’Univers d’un Geek (BluRay, Japanimation, Cinéma et Jeux vidéo…) d’avoir accepté mon invitation pour réaliser un article sur Geek Vintage.
Les rues de la rage
Nous sommes en 1991, Sega surprend un peu tout le monde avec la Megadrive (ou Genesis aux States), Sonic le hérisson a le vent en poupe (plus « djeuns » que Mario, plus rapide, plus vifs) il propulse Sega et la Megadrive en position de leader du marché dans certains pays.
Alors que Nintendo s’apprête à sortir la Super Nes, Sega se doit de réagir et va donc lancer une des saga qui restera dans la mémoire de nombreux fans de beat them all.
Je veux bien sûre parler de Streets Of Rage ou Bare Knuckle au Japon.
Et il ne fallait pas se louper puisqu’en face Nintendo avait le soutien de Capcom et Final Fight, autant dire que le défi était corsé! Pour cela Sega s’est entouré entre autres de la Team Shinobi (qu’on ne présente plus) et de Yuzo Koshiro (qu’on ne présente plus non plus!).
Ainsi débuta la grande histoire des Streets Of Rage… Je vous invite donc en ma compagnie à (re)visiter ses rues peuplées de punk, prostitués,brigands et autres dangereux criminels…
Vites! Appelle les flics!!
Streets of Rage premier du nom a tout du beat them all le plus classique, mais la mécanique est tellement bien huilé qu’il est difficile de ne pas rester scotché à son pad! L’histoire est très simple, une grande ville (au nom inconnu) qui était autrefois paisible et pleine de vie tombe dans les mains du syndicat du crime dirigé par Mr X. Les crimes et violences sont de plus en plus nombreux, la police décide donc de créer une unité de force spéciale pour endiguer ces forces obscurs qui troublent l’ordre du public.
En grand veinard que vous êtes vous allez incarner un des membres de cette unité! Quelle chance! C’est ainsi que vous pouvez contrôler soit Adam, Axel ou Blaze.
Là encore on baigne dans le classicisme, quoique chaque personnage possède sa propre palette de coup et enchaînement. De la même manière chaque personnage a des caractéristiques différente (Rapidité/Force/Saut).
Catapulté dans les « rues de la rage » vous allez donc être confronté à des hordes de méchants pas beau qui vous attaqueront au couteau, au fouet ou encore à la batte de baseball. Mais ne vous inquiétez pas, vos avatars sont parfaitement taillés pour le combat et si vous êtes habile les premiers niveaux ne devrez pas vous poser de grandes difficultés (ça se corsera sur la fin par contre). Bien sûre ceux qui vous donneront le plus de fil à retordre seront les boss de fin de niveau (mention spéciale aux « jumelles ninja » du niveau du bateau (mon dieu, j’en aurai lancé des gros mots contre elles)…
Heureusement vous avez une botte secrète, une carte chance, un joker, j’ai nommé: la police. Une fois par niveau, si vous vous sentez en difficulté vous pouvez, en appuyant sur un simple bouton contacter des renforts pour qu’ils bombardent la zone où vous vous trouver pour la nettoyer. Et croyez moi, ça dépanne… A condition de l’utiliser au moment opportun.
Bien sûre comme tout beat them all qui se respecte, vous avez la possibilité de jouer à 2 joueurs, et forcément, c’est là que le jeu prend tout son sens… Je ne compte plus les bons souvenirs avec mes potes du primaire, la phrase magique: « Vas-y!! Appelle les flics! Vite!! » a résonné plus d’une fois dans ma chambre lors des gros moments de tension.
D’ailleurs à propos du mode 2 joueurs, il existe un petit joke à la fin du jeu… En fait en mode solo, lorsque vous arrivez devant Monsieur X, il vous demande si vous souhaiter rejoindre son syndicat du crime; si vous répondez oui, vous devrez revenir deux niveaux en arrière et tout recommencer (il faut donc répondre non et l’affronter). Par contre en mode deux joueurs, chacun des joueurs doit répondre et si un joueur répond oui et l’autre répond non, après la scène de fin vous aurez une scène inédite où vous verrez l’avatar du personnage qui a répondu oui trôner dans le siège de Mr X.
Enfin pour terminer, et c’est une constante dans Streets Of Rage, les musiques sont sensationnels, Yuzo Koshiro a su exploiter toutes les capacités sonore de la console; chaque musique est un régal pour les oreilles (en particulier le thème des boss).
En résumé, vous l’aurez compris Streets Of Rage aura marqué l’histoire de la MegaDrive et n’a pas à rougir devant Final Fight (même si il est un poil plus rigide que le jeu de Capcom). Mais heureusement, l’histoire ne s’arrête pas là et très rapidement c’est Streets Of Rage 2 qui va débarquer et là, les méchants ont intérêt à se tenir à carreaux…
Deux fois plus de rage
C’est en 1992 que débarque Streets Of Rage 2, soit un peu plus d’un an après le premier opus. Streets Of Rage 2 (ou SOR2) restera dans la mémoire de beaucoup comme LE meilleur des 3 épisodes.
Attendu au tournant, le nouveau jeu de Sega ne décevra pas, c’est bien simple, SOR2 est un véritable aboutissement en terme de gameplay; les personnages sont beaucoup moins rigides, les enchaînements sont nombreux et variés, les sprites sont énormes, le jeu est coloré et les musiques sont toujours aussi bonne.
En fait la seule « déception » par rapport au premier opus et la disparition de la possibilité d’appeler la police en renfort en cas de besoin.
En échange chaque personnage peut utiliser un coup spécial qui causera d’important dégât à l’adversaire.
Cependant l’utilisation de ces coups spéciaux n’est pas gratuit: il vous en coûtera une portion de votre barre de vie; à utiliser avec parcimonie donc!
Concernant les personnages, on retrouve Axel et Blaze, Adam est quant à lui aux abonnés absents (en fait il s’est fait capturé par Mr X. (qui est de retour… Pour vous jouer un mauvais tour -haha-)), en contre partie vous pourrez jouer avec Skate (Sammy dans la version japonaise) et Max (le buldozer du jeu, très lent mais très puissant).
Les caractéristiques des personnages sont plus détaillés que dans SOR; Axel étant le combattant le plus équilibré et sera un choix judicieux pour tout néophyte.
Comme d’habitude le fun est quadruplé lors des parties à 2. Quasiment rien ne peut être reproché à Streets Of Rage 2 si ce n’est d’être un peu court, mais le mode Hardest est là pour vous donner du fil à retordre.
A noter qu’en terminant le jeu vous débloquer un mode versus qui relève plus de la simple anecdote qu’autre chose.
Jamais 2 sans 3…
Streets of rage 3 paraît en 1994, très attendu par tous les fans il recevra un accueil sympathique mais sans plus de la presse qui lui reproche le manque d’innovation. En fait pour moi, et pour d’autres d’ailleurs, c’est clairement le plus aboutis des 3 opus question gameplay…
En fait tout fonctionne comme Streets Of Rage 2, mais vous pouvez sprinter, utiliser des armes à feu et un nouveau système de coups et mis en place…
En fait vous conservez les attaques spécial de SOR2 mais en plus, en faisant une combinaison de bouton vous pourrez déclencher une attaque supplémentaire, là où c’est original c’est que cette attaque évolue! Plus vous tuez d’ennemis plus votre attaque deviendra puissante! Et si jamais vous perdez une vie votre attaque redeviendra à son niveau de base!
Et là où ça deviendra corsé, c’est que certains boss (comme le dernier) sont difficiles à battre si votre attaque spécial n’est pas développé au max: en gros vous n’avez pas intérêt à mourir lors des deux derniers niveaux si vous ne voulez pas galérer…
Vous l’aurez compris SOR3 est plus un jeu hardcore gamer qu’autre chose (c’était le bon temps ma pauvre Lucète).
Dernière petite innovation, il existe deux fins différentes (avec niveau différent) selon que vous arrivez à sauver le père de Blaze ou pas, c’est assez rare pour être signalé dans un beat them all de l’époque!
A côté de ça, certains niveaux envoient du lourd niveau graphismes: on pensera notamment au niveau de la discothèque (des sprites qui bougent de partout, avec très peu de ralentissement). Les musiques de Koshiro sont toujours là (même si un poil moins inspiré à mon goût).
Streets Of Rage et la censure…
Parce qu’il faut bien en dire deux mots, les épisodes 2 & 3 ont subis une sacré censure lors de leurs arrivée en Europe; le titre change: Bare Knuckle devient Streets Of Rage, le nom des ennemis changent du tout au tout…
Dans les détails plus sympathique, dans la version JAP quand Blaze fait un saut on peut voir sa petite culotte (bande de pervers va…), à la fin du 2ème opus vous pourrez voir Mr X fumer un cigare dans la version Jap mais pas dans la version Euro…
L’opus le plus amputé est SOR 3, l’intro et le générique de fin japonais ont totalement disparu, les prostituées sont moins dévêtus dans la version européenne et un sous boss (Ash) a carrément était supprimé!
Streets Of Rage et ses remakes…
Les fans ont longtemps réclamé à corps et à cris un nouvel opus et Sega n’a jamais donné suite à leurs attentes (un projet abandonné sur Dreamcast avait pourtant était mis en route)… Qu’importe certains fans s’en sont chargés.
Le meilleur de tous étant évidemment Streets Of Rage Remake; la team s’occupant de ce remake a vraiment fait un travail phénoménal!! Certains niveaux ont été complètement créer de A à Z à partir des structures du jeu initial, des artworks inédits ont été dessinés et les musiques réorchestrés!
J’espère que ce petit retour dans le passé vous aura rappeler de bons souvenirs! Pour terminer je vous laisse en compagnie du thème principal de Streets Of Rage… Que du bon…
Héhé, un classique ! Carrément prenant, j’y ai passé quelques heures également…
Un must, et c’te musique, du bonheur 😀
Y’a pas de version flash qui existe de SOR1 ?
J’avoue que je suis pas un gros fan de Sega, mais SOR ça poutre sévère 😀 !
La maniabilité est top et les graphismes envoient le pâté !
Je me souviens surtout du coup du bombardement des flics, vla comment ça explosait !
Tous ceux qui me connaissent savent que Streets of Rage est MON jeu de prédilection !
Mon épisode préféré est le 3 : le gameplay est incroyablement varié, surtout quand on compare des productions de l’époque ! C’est vrai que j’ai la chance de posséder une version japonaise, et je n’ai donc jamais été gênée par les altérations des versions occidentales…
Merci du dossier ! j’ai vraiment adoré ce jeu sur megadrive, surtout le mode multijoueur !
Merci de ce come back vers le passé !
Beau dossier ^^ !
SoR est vraiment un monument du jeu vidéo vintage,
J’ai passé un nombre incalculable d’après-midi à y jouer avec des potes… D’ailleurs quand je me suis racheté une megadrive il y a quelques années, j’ai tout de suite eu un SoR qui m’est tombé entre les mains comme par hasard 😉
Merci, merci, merci, un vrai bonheur de se remémorer ce jeu avec sa musique inoubliable
mon premier jeu sur ma premiere console…
les deux autres sont pas mal aussi.
des musiques à la hauteur sur une console à la hauteur de son époques, une histoire qui donne envie d’etre decouverte… je passais mes après midi entieres dans le » HOUYAAA – ARGHHH – HEYYYY »!!!
que de souvenirs !!!
Je cite: « Les crimes et violences sont de plus en plus nombreux, la police décide donc de créer une unité de force spéciale »
Ah mais pas du tout! Quand on écrit sur SoR il faut être un minimum exact! Haaan lala!
Je t’explique l’histoire, gros! Les 3 héros démissionnent de la police qui est corrompue par la mafia pour affronter cette dernière. Mais heureusement pour eux ils ont gardé 2-3 potes cleans dans les forces de l’ordre pour balancer du Napalm dans les rues (mais pas chez Mr X! Faut pas déconner quand même)
SOR le remake ? non mais t’es sérieux ? un jeu certes de qualité, mais à relativiser car ça reste un jeu d’amateur, fabriqué avec un moteur du type mugen, qui n’a pas une liberté de programmation infinie, et qui au niveau du style, du swag, enfin vous l’appellerez comme vous voulez mais il en manque une sacrée dose !